A travers la formation, le CERFLA vise la mise à la disposition des Organisations Communautaires de Base et des Collectivités Locales des ressources humaines compétentes et capables d’impulser des dynamiques favorisant un développement local durable.
Il s’agit de formations utilisant les langues nationales susceptibles d’être dupliquées par les organisations de base, les collectivités décentralisées ou les populations elles-mêmes.

La formation est aussi axée sur des thèmes identifiés comme des besoins pratiques et stratégiques contribuant au renforcement des capacités techniques et organisationnelles des populations mais aussi au renforcement des partenaires à la base (formation qualifiante et professionnelle) dans la zone d’intervention du CERFLA. Les modules de formation sont appliqués conformément aux besoins et réalités locales, pour répondre favorablement aux préoccupations des acteurs.

Le CERFLA s’est aussi engagé dans le renforcement des collectivités locales. Le Sénégal met en œuvre une politique de décentralisation qui a pour effet d’instituer des collectivités locales et de transférer à celles-ci un certain nombre de domaines de compétences, avec des responsabilités de plus en plus étendues. Le CERFLA intervient pour contribuer à raffermir ce processus de gouvernance locale.

Au plan économique, le CERFLA promeut des micro-projets de développement économique local, à travers l’offre de modules de formations thématiques orientées vers la valorisation de certaines filières porteuses dans ces zones, comme le lait, l’embouche ovine et bovine, le petit maraîchage, le petit commerce et les produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).

La sécurisation du foncier pastoral s’est progressivement imposée comme une des problématiques centrales du développement dans la zone sylvopastorale, en particulier dans le Ferlo. L’affirmation et, surtout, la reconnaissance par les acteurs stratégiques, comme l’Etat, de la vocation pastorale première de ce territoire, constitue une avancée importante. Les initiatives prises récemment par l’Etat du Sénégal, pour réhabiliter le Ranch de Dolly, renforcent la vocation pastorale de celui-ci et l’insère dans une vision plus globale de développement de la zone sylvopastorale. Le CERFLA est intervenu, pour mobiliser les communautés locales et pour appuyer les acteurs du secteur de l’élevage à développer un argumentaire pour la survie de la vocation pastorale du Ranch de Dolly.

Le CERFLA participe à l’augmentation des revenus et à l’autonomisation des femmes avec la pratique de l’embouche, principale activité économique dans la zone sylvopastorale. L’introduction et la vulgarisation des cultures fourragères (Neema) et une meilleure maitrise des techniques d’embouche (traitement de la paille) qui permettent un amélioration des prix des sujets mis sur le marché.