À Boulal, 72 femmes ont fourni régulièrement du lait frais à la laiterie leur ayant permis de gagner un montant global de 1 525 790 FCFA en 12 mois (soit 21 000 FCFA en moyenne par femme). Parmi elles deux ont fourni entre 50,9 et 81 litres par mois à l’unité de transformation laitière pour un coût de 200 FCFA en moyenne par litre ; soit des revenus compris entre 10 000 et 16 000 FCFA par mois. Ce qui a généré des revenus annuels compris entre 192 000 et 120 000 FCFA par mois.
Cependant même si la laiterie du DIRFEL Boulal enregistre des pertes en termes financiers comparées à ce qu’elle aurait pu enregistrer du fait d’une mauvaise gestion par ses membres on constate une augmentation des revenus de ses membres et du nombre de productrices qui fournissent du lait à la laiterie.
Au niveau des unités laitières la situation est la suivant :
À Dodji, le chiffre d’affaire annuel est de 592 770 FCFA (charges annuelles = 2 222 630 FCFA ; produits = 2 815 400 FCFA). La production laitière a été de 868 litres en 2020 contre 362,5 litres en 2019 soit une hausse de 505,5 litres. Cette augmentation de la production s’explique par le fait que les femmes membres de l’organisation qui sont les principales fournisseurs de lait de la laiterie adoptent de plus en plus la culture fourragère pour l’alimentation du bétail et donc certaines bêtes ne transhument plus.
A Barkédji, l’UTL a transformé environ 1 236 litres de lait en fromage et yaourt en 2020 avec des charges d’environ 887 600 FCFA, des produits de 1 307 600 FCFA soit un chiffre d’affaire de 420 000 FCFA.
Un problème majeur est l’introduction du lait en poudre « célia » dans certaines laiteries. À ce sujet des échanges francs doivent être menés avec les responsables des OCB partenaires pour revenir sur une utilisation exclusive du lait local dans le cadre du partenariat sinon réorienter l’appui exclusivement en direction des fournisseurs de lait d’autant que la plupart d’entre elles sont impliquées dans le processus de plaidoyer pour la promotion du lait local au Sénégal.